Il était une fois un petit agneau qui avait très soif. Il aurait pu boire à l'abreuvoir, comme tout mouton qui se respecte, mais, jouant les ado rebelles, il décida d'aller seul à la rivière. Ce qui devait arriver arriva, il rencontra un loup qui avait plus faim que soif. L'agneau tenta une approche par le dialogue, suivant en cela les cours de gestion de conflit qu'il avait eus un peu plus tôt. Non il ne polluait pas l'environnement, le fumier de mouton, c'est un engrais bio. Il n'avait jamais vu non plus le loup, était fils unique et n'avait aucune connaissance d'un contentieux familial antérieur avec le loup. Le loup à court de prétexte utilisa la seule approche raisonnable dans son cas, la force et la mauvaise foi. Il décida donc de fêter sa providentielle rencontre par quelques côtelettes et un bon gigot en pique nique sylvestre.
Triple moralité à l'histoire :
Quand on est un petit agneau faiblard, on ne va pas jouer les gros bras à la rivière, on boit au bac commun.
Les loups manquent de savoir vivre, le gigot s'accompagne d'ordinaire de flageolets.
A Pâques, mangeons de l'agneau pascal.
pour un agneau moutonnant :
- 70 g de farine T45
- 40 g de fécule de maïs
- 3 oeufs
- 110 g de sucre semoule
- sel
Ouvrir le moule mouton (ici par exemple), le beurrer copieusement et le fariner généreusement.
Battre les oeufs avec le sucre et le sel jusqu'à ce que le mélange blanchisse et mousse. (10 minutes environ au batteur électrique, vitesse maximale)
Mélanger la farine et la fécule.
Les ajouter délicatement et petit à petit au mélange oeufs /sucre.
Verser la pâte dans le moule mouton jusqu'aux 3/4.
Cuire entre 20 et 30 minutes à 180°C selon la grosseur de l'agneau.
Démouler sitôt cuit, saupoudrer de sucre glace une fois l'agneau complètement refroidi.
Traditionnellement, les agneaux ont un ruban autour du cou et une bannière plantée dans le dos.
très réussi!
RépondreSupprimer@ Cannelle :
RépondreSupprimerMerci !