mercredi 4 septembre 2013

Coeurs chocolat, crème anglaise et compotée de poires


C'est la rentrée des classes, grande section, on ne plaisante plus. Hier soir, ma progéniture aînée s'est mis la rate au court-bouillon : "Et si je ne suis pas avec mes copains ? (Il y en aura forcément au moins un et sinon tu les verras dans la cour.) Et si la nouvelle maîtresse ne m'aime pas ? (mais si, tu la connais depuis l'année dernière et tout va bien.) Et si je ne sais pas faire les activités ? (Ce n'est pas grave, tu es là pour apprendre, tu ne peux pas tout savoir, c'est bien d'apprendre de nouvelles choses.) Et si à la cantine c'est pas bon ? (Là je ne vois objectivement pas de mensonge passable à inventer, il y aura forcément un truc bon à manger, le dessert peut-être ?)" Du coup ce matin, je suis un tantinet anxieuse à l'idée de sa réaction. Aussi a-t-il droit à un petit déjeuner spécial (gaufres fraîchement préparées) et une tenue toute neuve. Enfin vient l'heure fatidique, durant le trajet à pied, nous évoquons tous les sujets sauf celui qui fâche. Nous arrivons devant la classe, soudain, dans la salle, il voit son ADSEM de l'année dernière, il se précipite vers elle, lui fait la bises et lui demande s'il peut aller jouer avec les autres dans la classe. D'un léger mouvement de la tête, elle lui rappelle qu'il avait une accompagnatrice ce matin  pour venir, il revient vers moi : 
- C'est bon Maman, tu peux y aller maintenant
- J'ai droit à un bisou ?
- Oui bien sûr, à ce soir Maman. Le poutou est expédié très vite.
Et le voilà déjà reparti, un nouvelle volte et il se redirige vers moi, aurais-je droit à un au revoir ? Il me prend la main plein de commisération et me regarde l'air vaguement inquiet :
- Ca va aller, Maman, tu ne vas pas pleurer, hein ?
Non, moi ça va, je ne vais pas pleurer. Mais par contre, j'ai besoin de tendresse, là, et même de chocolat, pourquoi pas des coeurs au chocolat ?

pour 8 coeurs au chocolat, crème anglaise et compotée de poires :

pour les coeurs :

  • 100 g de chocolat à pâtisser
  • 180 g de farine
  • 4 c. à soupe de chocolat en poudre (pour moi Poulain Grand Arôme)
  • 3 oeufs séparés blancs et jaunes
  • 100 g de sucre
  • 125 g de beurre
  • 6 g de levure chimique
  • 5 cl de lait
  • pincée de sel
Préchauffer le four thermostat 180°C.
Faire fondre le chocolat au bain-marie et lorsqu'il est fondu, y ajouter le beurre coupé en petits dés jusqu'à obtenir un mélange homogène. Réserver et laisser tiédir.
Dans un grand saladier, mélanger la farine, le chocolat en poudre, le sucre et la levure. Y ajouter les jaunes d'oeufs, bien mélanger, puis intégrer le mélange beurre chocolat fondu.
Incorporer à l'appareil ainsi obtenu le lait.
Monter les blancs en neige ferme avec le sel. Incorporer les blancs à la pâte.
Beurres les moules coeurs. Y verser la pâte et faire cuire 5 minutes à 180°C. Baisser le four à 150°C et cuire encore 30 minutes.
Démouler et laisser refroidir sur grille.

pour la crème anglaise :
  • 30 cl de lait entier
  • 3 jaunes d'oeufs
  • 40 g de sucre
  • 1/2 gousse de vanille.
Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille fendue en 2 et grattée.
Dans un saladier, battre les oeufs avec le sucre, y verser en continuant de fouetter le lait bouillant.
Verser le tout dans la casserole et cuire à feu très doux jusqu'à ce que la crème épaisse jusqu'à napper la cuillère.
Laisser refroidir en fouettant de temps en temps pour éviter qu'une peau ne se forme.

pour la compotée de poires :
  • 4 poires
  • 2 à 3 c. à soupe de sucre
  • noix de beurre
Peler et couper les poires en gros dés.
Mettre les poires à cuire dans une poêle avec la noix de beurre.
lorsqu'elles sont fondantes, y ajouter le sucre jusqu'à obtenir un début de caramélisation.
Servir tiède avec l'ensemble.

samedi 31 août 2013

Tartelettes aux prunes un peu nordiques


Je suis prudente au volant. Je ne dépasse pas les limitations de vitesse, je mets toujours le clignotant même sur les ronds-points, je roule bien de mon côté de la route, je ne téléphone pas, je ne mange pas, je ne bois pas en conduisant, bref, je fais attention. Ce n'est pas toujours le cas de mon tendre demi (je trouve que "chère moitié" ça fait un peu trop féminin) qui a une notion de la vitesse toute relative ("C'est limité à 90, tu peux rouler jusqu'à 100"). C'est bien pour cette raison que je lui dis souvent qu'il finira par perdre des points sur son permis. Cette année, nous sommes allés dans ma belle-famille comme tous les ans, en passant par le Massif Central, et notamment Mende. Pour ceux qui ne connaissent pas cette riante cité, il existe, à une des sorties de Mende, une longue ligne droite de quelques kilomètres, bordée de champs et de pâture, qui est encore comptée dans l'agglomération et qui est donc limitée à 50 km/h. Je conduisais donc tranquillement tout en devisant avec mon conjoint alors que les enfants dormaient gentiment à l'arrière, il faisait presque nuit, il était 21 heures, autant vous dire que la route n'était pas très encombrée. Je roulais aux alentours de 50 km/h. Je voyais le panneau de fin d'agglomération dans le pinceau de mes phares. Soudain, un flash m'éblouit. Zut, je venais de me faire mettre à l'amende. Un mois plus tard, j'appris à réception du courrier que la vitesse retenue était de 52km/h, ce qui me valait une belle amende à payer et 1 points de moins sur mon permis. Mais ce n'était pas la conséquence la plus grave. Depuis, chaque fois qu'il peut m'arriver de faire un commentaire sur la conduite de mon homme, l'air goguenard, il m'affirme :"La délinquante routière de la famille, ce n'est pas moi, j'ai encore tous mes points et je n'ai pas pris de prune !". Et bien puisque c'est comme ça, les prunes, je les mange en tarte.

Le caractère nordique de ces tartes vient de la pâte qui s'inspire de celle des pepparkakor, biscuits suédois dont je raffole et qu'on trouve dans de belles boîtes métalliques chez un marchand de meubles du même pays. La pâte est moins épicée que celle des biscuits pour qu'on sente le goût des prunes. Le goût épicé de la pâte relève les prunes et rend inutile l'utilisation de streusel ou de tout autre ingrédient. 

pour 4 tartelettes aux prunes un peu nordiques :

  • 125 g de farine
  • 50 g de sucre
  • 1 oeuf
  • 50 g de beurre mou
  • 1 c. à soupe de crème fraîche
  • pincée de sel
  • 1/2 c. à soupe de cannelle
  • 1/8 c. à café de girofle
  • 1/8 c. à café de gingembre
  • une trentaine de prunes (selon la taille)
  • 2 c. à soupe de sucre en poudre.
  • 2 c. à soupe d'amandes en poudre.
Mélanger la farine, le sucre, le sel et les épices.
Y ajouter le beurre coupé en dés et mélanger.
Incorporer la crème fraîche puis le beurre.
Former une boule, recouvrir d'un torchon et laisser reposer au moins 3 heures au réfrigérateur.
Préchauffer le four thermostat 190°C.
Sortir la pâte du réfrigérateur et l'étaler à 3 mm d'épaisseur.
Foncer les moules à tartelettes avec du papier cuisson et la pâte.
Piquer la pâte à la fourchette.
Mettre 1/c. à soupe d'amandes en poudre au fond de chaque tartelette.
Laver les prunes, les couper en deux et les dénoyauter. Les inciser légèrement.
Disposer les prunes sur les tartelettes incisions vers le haut.
verser 1/2 c. à soupe de sucre en poudre sur chaque tartelette.
Enfourner et cuire entre 15 et 20 minutes à 190°C.
Démouler sur grille et laisser refroidir. 


mardi 13 août 2013

Barquettes au chocolat



Ce jour-là, ma progéniture voulait des barquettes au chocolat pour le goûter. Et comme je devais faire des courses, je me dis que, pour une fois, je pourrais les lui acheter au lieu de les lui faire. Me voici donc partie pour le supermarché. Pour cet exercice, je suis du genre organisée, ce qui traduit dans le langage de mes soeurs, se dit psychotique pour l'une et psychopathe pour l'autre. Dans mon ancien supermarché qui était à taille humaine, j'organisais ma liste rayon par rayon dans l'ordre où ils se présentaient dans le magasin. Le résultat était qu'il ne me fallait jamais plus de 45 minutes pour les grosses courses de la semaine, passage à la caisse inclus. Mais nous avons déménagé. Et l'hypermarché du coin est du genre monstrueusement monstrueux. Autant dire que trouver le moindre article relève de la chasse au trésor. Mais je décidai bravement d'y aller quand même, même si nous étions un vendredi (proverbe personnel, le vendredi, tout va de mal en pis). Après m'être garée, je décidai de prendre un chariot. Et là commença le drame. Il ne restai qu'une file de chariots sur le parking. Je glisse ma pièce dans la fente, et rien. Le chariot ne se libère pas et ma pièce reste coincée. J'appuie, je tire, je pousse, je râle, rien n'y fait, je viens de bloquer les quelques chariots qui restent. Une solution s'imposa immédiatement, aller à la caisse centrale. Là une charmante préposée appela un factotum qui vint pour libérer la file. Il arriva les mains nues, essaya une pince, un tournevis, une nouvelle pince, un marteau (je me suis aussi interrogée là-dessus, une sorte de violence libératrice peut-être), las, rien n'y fit. Les chariots restèrent bloqués. Le pauvre homme ne sut que me dire "Ca fait 30 ans que je fais ce travail, c'est la première fois que je vois ça !" Je décidai de prendre un panier, du genre qui se traîne derrière soi avec la poignée, ou plutôt dans mon cas du genre où on traîne la poignée et panier reste derrière soi, ce qui fit dire au préposé à la sécurité à l'entrée : "En  10 ans, c'est la première fois que je vois ça !" Au troisième panier, je me commençai sérieusement mes courses. Je pris des légumes en tentant vainement de les ranger dans des sacs qui n'étaient soudés à aucun bout, ce qui fit dire au chef de rayon légumes : "Un sac en passant, baste, ça arrive, mais tout un rouleau, c'est la première fois que je vois ça !" Je faillis acheter 24 yaourts à la vanille jusqu'à ce que le carton qui les entourait ne se décolle fort opportunément au moment où je lisais la liste des ingrédients, retapissant le rayon de yaourt, "Ca arrive avec d'autres marques, mais avec ceux-là, c'est la première fois que je vois ça !" me dit la crémière. Je me dis alors que Mercure n'était pas avec moi, je passai prendre la fameux paquet de barquettes et me rendis à la caisse, où une panne électrique paralysait le système "En 25 ans de caisse, c'est la première fois que je vois ça ! " me dit la caissière. Enfin j'allai sortir de ce traquenard, je comprenais bien qu'on tentait de me faire payer ma fainéantise de n'avoir pas cuisiné pour mon fils. La porte automatique de sortie ressemblait à celle du paradis, sauf qu'elle ne s'ouvrit pas quand je tentai de m'y engouffrer, une cellule photo-eléctrique qui ne fonctionnait pas paraît-il, m'expliqua le gentil préposé qui vint m'ouvrir manuellement la porte pendant que je ramaissai mes emplettes qui en avaient profité pour rouler dans tout le périmètre autour de moi. Il ajouta : "Ca fait 15 ans que je travaille ici et ..." je ne le laissai pas m'asséner la sentence : "Je sais, vous n'avez jamais vu ça, et bien vous devriez faire les courses plus souvent avec moi." Il me regarda interloqué : "Ben non, en fait, elle se bloque tout le temps, ça fait 15 ans que je dis qu'on aura des plaintes." Oups, la prochaine fois, les barquettes, je les ferai.

pour une trentaine de barquettes au chocolat :
  • 100 g de sucre en poudre
  • 3 oeufs
  • 80 de farine T55
  • pincée de sel
  • 4 c. à soupe de Nutella
Préchauffer le four thermostat 180°C.
Casser les oeufs dans un saladier, y ajouter le sucre et battre au batteur pour faire blanchir l'ensemble.
Incorporer la moitié de la farine au mélange.
Battre les blancs en neige ferme avec une pincée de sel.
Incorporer la moitié des blancs en neige à l'appareil jaunes + sucre + farine.
Ajouter le reste de la farine.
Incorporer enfin le reste des blancs en neige.
Garnir les moules à barquettes préalablement bien beurrés.
Cuire 10 minutes à 180°C.
A la sortie du four et avant de démouler, creuser avec le dos du manche d'une c. à dessert le centre des barquettes en appuyant à plat.
Démouler les barquettes sur grille.
Faire chauffer doucement le Nutella au micro-onde pour qu'il soit onctueux.
Remplir les barquettes avec le Nutella.

samedi 10 août 2013

Biscuits apéritifs arachide et lin

Une femme, mère célibataire, avait une fille qui aurait dû sortir de l'adolescence depuis un moment mais n'avait pas trouvé la porte. Elle ne voulait rien faire, ni mettre le couvert, ni mettre son linge sale dans la panière et encore moins dans la machine à laver. Elle passait la journée à modifier son profil et à chatter avec ses amis. Un jour où la digne génitrice ne supportait plus cet état de fait, elle décida d'agir. Elle confisqua à sa fille son smartphone avec un fruit dessus, lui restreignit l'accès à internet et débrancha le téléviseur. La fille se mit alors à pleurer si fort qu'une people en vogue qui passait par là l'entendit. Les sanglots l'émurent et elle décida de se renseigner afin que dans le prochain Voici, on la vît pleine de générosité au lieu de faire remarquer ses rides et ses capitons. Elle s'enquit auprès de la mère de la situation. Cette dernière, honteuse de la paresse de sa fille, mentit.
- Ma fille est d'une trop grande ardeur au travail, comme elle aime les habits dans le lin le plus fin, elle passe sa vie à tisser les plus délicates toiles, et comme je m'inquiète pour sa santé, je lui ai ordonné d'arrêter pour la matinée.
La riche visiteuse fut impressionnée et vit immédiatement tout le bénéfice qu'elle pourrait tirer d'une telle situation. Elle décida d'emmener la jeune fille dans sa villa sur la côte afin de tirer parti d'un tel talent. 
Après avoir fait visiter à la jeune fille la demeure, elle lui montra une remise pleine de lin et lui enjoignit d'avoir tout tissé trois jours plus tard pour le cocktail auquel elle était invitée et où une certaine presse ne manquerait pas de commenter de manière louangeuse une tenue exceptionnelle pour sa finesse et son originalité. Puis elle partit laissant son hôte apathique devant l'ampleur de la tâche. Plutôt que de l'accomplir, elle passa le premier jour à essayer les chaussures du dressing. Quand le soir, sa nouvelle logeuse vint lui demander des nouvelles, elle lui dit qu'elle était bien trop anéantie par le chagrin d'avoir quitté sa mère pour pouvoir travailler. La raison fut acceptée et il lui fut proposé de chatter le lendemain avec sa mère pour alléger sa peine. Le lendemain, la demoiselle passa la journée sur sa tablette sans plus filer. Ce qui ne manqua pas de causer quelques impatience, mais elle promit de s'acquitter de sa tâche le lendemain. Alors que le matin, elle contemplait découragée ce qui l'attendait, elle vit sortir des buissons et venir à elle trois femmes très singulières, l'une avait la lèvre pendante, la deuxième un pied plat et difforme et la troisième un pouce aussi large qu'une cuillère à soupe. Ayant avisée la jeune fille, elles lui proposèrent un marché. Elles fileraient le lin si la jeune fille les invitait à son mariage en les présentant comme ses cousines. Le marché fut conclu et elles filèrent si vite et si bien qu'à la fin de la matinée le tissu le plus fin était prêt, la robe fut coupée et cousue dans la journée. Quand la dame revint, elle était accompagnée de son fils, elle s'émerveilla de la robe et lui de la tisseuse. Profitant de l'euphorie de sa mère, il lui annonça qu'il voulait l'épouser.
Ce fut l'événement mondain de l'année, tout le gratin fut convié, le mariage fut couvert par la presse et la jeune fille n'oublia pas sa promesse, elle fit venir ses trois "cousines". Comme elles arrivèrent, le jeune homme troublé par l'apparence de la famille de sa femme, il leur demanda d'où venaient leurs particularités. La réponse le laissa pantois : "Mon pied est large parce j'appuie sur la pédale du rouet, ma sœur utilise sa lèvre pour lécher le fil et enfin la dernière a aplati son pouce en tordant le fil. Le jeune homme, très attaché aux apparences, et surtout à celle de sa nouvelle femme, décida que désormais, on achèterait toute la garde-robe et que si du lin entrait dans sa maison, ce serait pour être mangé.




pour une trentaine de biscuits apéritifs arachide et lin :

  • 75 g de pâte d'arachide
  • 100 g de beurre mou
  • 125 g de farine T55
  • 50 g de parmesan
  • 2 c. à soupe de graine de lin doré
Dans un grand saladier, mélanger la pâte d'arachide et le beurre en pommade.
Incorporer la farine, le parmesans et les graines de lin.
Former 4 long boudin de 2 cm de diamètre environ et couper des tronçons de 2 cm environ. Les poser sur la plaque à pâtisserie recouverte d'un papier sulfurisé.
Mettre la plaque au réfrigérateur et préchauffer le four thermostat 180°C.
Quand le four est chaud, sortir la plaque du réfrigérateur et mettre à cuire 10 minutes, puis baisser la température à 150°C et cuire encore 10 minutes. 
Mettre à refroidir sur grille.


mercredi 7 août 2013

Brioche fleurie

Il fait 40°C à l'ombre à peu de choses près, que faire pour occuper le temps de sieste des enfants ? Mais évidemment, une brioche ! Mon homme lève un sourcil : "Crois-tu réellement qu'allumer le four soit la meilleure idée qui soit ?" Les brioches gonflent bien quand il fait chaud. Apparemment lui aussi est bien gonflé par la perspective. J'ai trouvé la recette dans la Petite Pâtisserie d'Iza qui la tire elle-même d'un site bulgare My Candy Kitchen. Iza l'appelle brioche Hélios mais je vais éviter une provocation de plus en rapport avec la chaleur et le soleil. En plus elle pourrait ressembler à une fleur. J'ai utilisé la recette du site bulgare et rajouté un peu de sucre parce qu'elle n'en avait pas assez à mon goût. Et voilà le travail ! Et il ne fait que 38°C dans la cuisine, ça ne valait pas la peine de s'en priver. Seul bémol, la prochaine fois je la mettrai dans un plat rond à bords hauts pour qu'elle gonfle au lieu de s'étaler.


pour une brioche fleurie :
  • 500 g de farine T55 (+ éventuellement 1 à 2 c. à s. de plus si besoin)
  • 150 ml de lait
  • 2 oeufs
  • 3 c. à s. d'huile (pour moi de colza)
  • 2 c. à s. de yaourt
  • 5 c. à s. de sucre en poudre
  • 1 c. à c. de sel
  • 2,5 c. à c. de levure lyophilisée
  • pour le façonnage : 30 g de beurre fondu refroidi et 6 c. à s. de sucre en poudre
  • sucre en grain pour le décor
Mettre tous les ingrédients dans l'ordre prévu par le constructeur dans la cuve de la MAP et utiliser le programme "Pâte Seule".
A la fin du programme, dégazer gentiment la pâte et séparer en 4 pâtons.
Etaler le premier pâton en un cercle de 22 cm de diamètre. L'enduire de beurre fondu et parsemer de 2 c. à soupe de sucre. 
Poser ce cercle sur une feuille de papier sulfurisé sur une plaque à pâtisserie.
Etaler le pâton suivant et recouvrir le précédent avec, l'enduire de beurre et de sucre de la même manière. Procéder de même pour le suivant.
Etaler le dernier pâton et recouvrir les précédents.
Découper selon le schéma suivant :
On obtient à 8 pétales. Torsader chaque pétale en passant le sommet par la fente.
Passer un peu d'eau tiède sur le centre, étaler les grains de sucre.
Laisser l'ensemble sur la plaque ou le mettre dans un plat rond à bords hauts de 25 cm de diamètre. Laisser lever 45 minutes sous un torchon.
Préchauffer le four thermostat 190°C.
Cuire à 190 °C pendant 25 minutes environ. Mettre à refroidir sur grille.


mardi 15 janvier 2013

Biscuits apéritifs chanvre et lin



- Je vois des moutons bleus, ils sont tous mignons et frisés.
- Mais non, là, c'est un éléphant vert, il est bizarre, il est tout gonflé.
- Elle bouge, l'étoile rose, non ?
- Eh, Man, tu fais tourner ?
- Maintenant ce sont des souris jaunes qui dansent...
- Oh les beaux papillons...
- Bon, alors, à votre avis, on prend quoi comme papier peint pour la chambre de la petite, Manue, tu le fais tourner, le plat de biscuits apéro ?

pour une cinquantaine de biscuits apéritifs chanvre et lin :

  • 150 g de farine
  • 100 g de beurre
  • 100 g de parmesan
  • 65 ml d'eau
  • 2 c. à soupe de graines de chanvre
  • 2 c. à soupe de graines de lin doré
  • 1 c. à soupe de graines de lin brun
  • 1 c. à café de levure chimique
  • pincée de sel
Faire bouillir l'eau avec le sel et y faire fondre le beurre coupé en dés. 
Laissez tiédir le mélange.
Mélanger la farine, le parmesan, les graines et la levure chimique dans un saladier, y ajouter l'amalgame eau-beurre.
Bien mélanger, la pâte obtenue est un peu molle sous la main.
Laisser reposer la pâte 3 heures au réfrigérateur.
Préchauffer le four thermostat 180°C.
Etaler la pâte sur 2 à 3 mm d'épaisseur.
Découper les biscuits à l'emporte pièce et les poser sur une feuille de cuisson.
Cuire 15 minutes environ, laisser refroidir sur grille.

N.B. : Il est possible de préparer la pâte la veille et de l'étaler et la cuire le lendemain seulement.