Certains matin, je suis d'une grande prétention, je crois que je vais pouvoir escalader des montagnes et redescendre dans de vertes vallées où le lait et le miel coulent à flot. Ce matin, j'étais dans de telles dispositions et je décidai d'imprimer les documents dont j'avais besoin pour la réunion de l'après-midi avec mon chef non pas à la maison comme j'ai coutume de le faire mais au travail. Nous y disposons d'un équipement formidable dans la salle de travail et de reproduction. Notre matériel informatique se compose donc de 3 postes pour environ 45 collègues et d'une imprimante. Bien sûr, seuls deux sont raccordés à l'imprimante. Comme j'arrivai tôt, ils n'étaient pas encore allumés. Je me dirigeai donc d'un pas ferme vers l'un des deux postes sur lesquels il est possible d'imprimer et tentai de le mettre en marche. Une couleur étrange de l'écran tirant entre le vert et le violet ainsi qu'un sifflement continu me révélèrent vite qu'il fallait que je changeasse de poste. J'essayai donc son voisin. Et là, l'expérience commença. j'appuyais sur le bouton d'allumage et décidai d'aller me préparer un café. Je quittai donc l'ordinateur pour me rendre dans le foyer du personnel, de l'autre côté du bâtiment, je pris une tasse, mis la cafetière en route et fis du café. Comme il n'y avait pas de sucre, je montai au secrétariat en demander à notre charmante secrétaire, au passage nous échangeâmes quelques commentaires sur son petit-fils qui a l'âge de mon fils, elle me montra quelques photos. Je redescendis à l'étage inférieur et sucrai mon café. Je croisai une collègue qui me raconta une blague qui me fit tellement rire que j'en pleurai. Je fis donc un tour au toilettes pour voir si mon maquillage n'avait pas coulé. Puis je me rendis d'un pas assuré vers l'ordinateur pour le voir enfin finir de s'allumer et me demander mon nom et mon mot de passe pour ouvrir ma session de travail. Le temps qu'il digère l'information, j'eus le temps de passer à l'accueil pour récupérer mon courrier. Et là, enfin, je pus imprimer les 4 feuilles dont j'avais besoin. 35 minutes environ après y être entrée, je quittai enfin la salle de travail dont le nom me fait penser à l'accouchement de mon fils, je crois même que j'y ai passé moins de temps. Je croisai alors notre "modérateur informatique" à qui je m'ouvris du délai incroyable entre l'allumage et l'impression d'un document. Il sourit : "Tu es beaucoup trop impatiente, tu voudrais l'informatique du 22ème siècle ! La patience est la plus grande des prière. "me dit-il d'un air inspiré. Je suis sûre que quand Bouddha a dit cela, il n'attendait pas devant l'écran de son PC que celui-ci daignât se mettre en route. Quand au 22ème siècle, je me contenterais d'entrer dans le 20ème siècle, ce ne serait déjà pas si mal... Toute cette sagesse bouddhique m'avait donné des envies d'exotisme !
pour seize biscuits pour apéritif indien :
- 125 g de farine
- 60 g de beurre
- 25 g de raisins secs
- 1 oeuf
- 1/2 c. à café de curry
- 1/2 c. à café de colombo
- sel
Ajouter le beurre à température ambiante coupé en dés.
Sabler le mélange.
Ajouter l'oeuf, les raisins secs et éventuellement 1 c. à soupe d'eau pour détendre la pâte si besoin est.
Bien amalgamer, rouler en boule et mettre au réfrigérateur pendant 1 heure au moins.
Préchauffer le four thermostat 200°C.
Etaler la pâte à 3 mm d'épaisseur.
Découper avec des emporte-pièces et déposer les biscuits sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé.
Cuire 10 minutes à 200°C et laisser refroidir sur grille.
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